Cela aurait pu être « la décroissance pour les nuls » ou encore « la décroissance expliquée à mes enfants », les auteurs ont préféré répondre en 10
points aux questions que ne manquent pas de faire naître ce mot de « décroissance ».
L'ambition du livre est de structurer le débat et non-pas le trancher. C'est pourquoi la part belle est aux idées, inachevées ou en gestation. Le livre laisse de côté la chasse aux sorcières au profit des auteurs, pour ce qu'ils disent, rappellent ou définissent à nouveau. Le livre replace dans leur contexte historique certaines idées politiques comme le « développement durable » ou encore la « croissance verte » ; il en donne par la-même une définition potentielle.
Une des qualités du livre, elles sont nombreuses, est de ne pas couper les citations, et, comme elles sont explicitées dans leur contexte, les propos ne sont pas « déformés » comme le font bien souvent les médias dominants (par exemple, les propos d'Y.Cochet sur le troisième enfant).
Attention, le livre n'est pas un manuel du parfait décroissant, seulement après l'avoir lu, même un chapitre au hasard, lorsque quelqu'un voudra vous disqualifier d'un « vous voulez retourner à l'âge de pierre », vous saurez qu'il est important de sortir de cette opposition stérile, vous saurez quoi répondre ou plutôt, où se trouve une réponse possible.
La Décroissance en dix questions - la Découverte
1. Que signifie « décroissance » ?
2. La décroissance, une idée neuve ?
3. Pourquoi pas le « développement durable » ?
4. La décroissance, est-ce la fin du progrès scientifique et technique ?
5. La décroissance est-elle malthusienne ?
6. La décroissance, privation ou joie de vivre ?
7. La décroissance, c’est la récession et le chômage ?
8. La décroissance concerne-t-elle les pays du Sud ?
9. La décroissance n’implique t-elle pas une vision dirigiste et autoritaire de la politique ?
10. Que signifierait concrètement une politique de décroissance ?
PS : dans le courrier des lecteurs du journal « la décroissance » n°72, une lectrice s'insurge, à raison, que les auteurs publient dans une maison d'édition appartenant à une multinationale. Ce n'est pas moi qui vais vous dire de le voler, je vous invite donc à le faire commander par vos bibliothèques publiques et ensuite à l'emprunter. Pour les plus audacieux-ses, venez nous rencontrer lors de nos rendez-vous mensuels, adhérez et empruntez le nous.
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PS bis : 'na revirada lemosina (occitan) se pòt legir aquí.