C'est l'histoire d'une famille qui veut réduire son impact environnemental.
C'est l'histoire d'un type qui, au lieu de regarder ce que font, ou ne font pas les autres, décide un jour de faire.
C'est l'histoire d'une année passée quasiment sans gaspillage ; un an passé à analyser les mécanismes qui nous ont conduits devant des poubelles qui débordent.
C'est l'histoire de Colin Beavan qui vit au coeur de Manhattan, au 9ème étage et qui entraîne sa femme, sa fille et le chien dans le défi : « No impact man ».
Ce livre, disponible dans notre bibliomutuathèque, se dévore comme un roman d'aventure. Un roman dans lequel sont contées les joies et les peines de vivre une alternative au sur-consumérisme. Sont exposées aussi des propositions concrètes pour sortir des crises environnementales et économiques, ou au moins des débuts de solutions : les couches lavables, manger local, préparer des repas végétariens, la trottinette ou le vélo, couper le courant sont des actions qui « marchent », alors que l'alternative au réfrigérateur, le filet à provision, le compost sont des expériences qui marchent un peu moins, dans le livre.
Le livre se veut un juste témoignage sur une expérience familiale, ce n'est ni un guide, ni un catalogue du parfait décroissant (je ne sais pas si ce mot a un sens aux USA). L'intérêt de le lire est de faire naître des questions, de chercher, de douter et d'appliquer des solutions pérennes.
- Pour lire le blog de l'auteur (en anglais), c'est ici.
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Le projet éducationnel (en
anglais), c'est ici.
Le livre est très bien, le film éponyme n'est pas mal non plus pour une projection familiale et débattre de l'expérience. Il reprend la trame de l'expérience tout en commençant par la présentation dans les médias américains de Colin comme l'homme qui « prive » sa famille de télévision, d'ascenseur, de voiture, de fast-food, de café... comme l'homme qui n'utilise plus de papier toilette, autrement dit, il est présenté comme une caricature, un anti-modèle anti tout.
Dans les bonus du dévédé il y a des petits éclairages par exemple sur les « freegans », sur comment faire son vinaigre, se déplacer en vélo... très urbains, certes, mais encore une fois, c'est un témoignage, pas un guide, d'autant plus que l'auteur lui même ne s'applique pas l'ensemble de ses idées (suremballage carton du dévédé par exemple).
'Queu bilhet es estat revirat ne'n occitan (lemosin) 'quí.