Présentation

  • : Association pour la Décroissance Conviviale
  • : L'ADC est une association née pendant l'été 2006 à Orléans. Elle a pour objet de promouvoir et diffuser l'idée de décroissance conviviale. Pour plus d'informations, allez sur la page "Qui sommes-nous ?". Si vous souhaitez être régulièrement tenu au courant de nos activités, envoyez-nous un mail à l'adresse inscrite en bas de la page
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Annuaire local

Voici quelques liens vers des associations locales qui proposent des actions, des services, des informations... qui vont dans le bon sens.

Attac45 nous a pris de court et l'a déjà réalisé, le voici : (vous retrouverez certains liens disponibles ci-dessous)

L'annuweb d'Attac45

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Réflexion

" En 1970 quand j’étais petit garçon, nous n’avions pas de croissance de population pas de revenus du tout. Il n’y avait ni investissement ni service, mais nous étions heureux. Nous avions une alimentation de qualité et tout ce que nous désirions de la nature. Avec l’arrivée des projets de développement, les Dayaks ont été marginalisés et les richesses collectives ont été remplacées par les richesses individuelles. "
Stephane Djuweng, Anthropologue issue du peuple Dayak

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Colonisation

" Regardez mes frères, le printemps est venu, la terre a reçu les baisers du soleil et nous verrons bientôt les fruits de cet amour. Chaque graine est éveillée, et de même, tout animal est en vie. C’est à ce pouvoir mystérieux que nous devons nous aussi notre existence. C’est pourquoi nous concédons à nos voisins, même nos voisins animaux, autant de droit qu’à nous d’habiter cette terre. Cependant écoutez-moi mes frères, nous devons maintenant compter avec une autre race, petite et faible quand nos pères l’ont rencontrée pour la première fois, mais aujourd’hui, elle est devenue tyrannique. Fort étrangement, ils ont dans l’esprit la volonté de cultiver le sol, et l’amour de posséder est chez eux une maladie. Ce peuple a fait des lois que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour eux seuls et ils se barricadent contre leurs voisins. Ils défigurent la terre avec leurs constructions et leurs rebuts. Cette nation est comme le torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage. "

Sitting Bull, grand chef Sioux (1831 – 1890)
27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 12:01

ml

En 2010, j'avais fait un « eat local challenge », une opération « Manger local » dans la langue de Rabelais.

En 2015, pour l'Alternatiba - Loiret, avec utilisation des logiciels libres, sur le modèle présenté dans le lien, avec l'aide de Marjorie, j'ai mis en page quelques recettes, nous en avons ajouté quelques unes.

Les plus chanceux ont acheté « la matière » (papier, carton, ficelle...) des quelques 20 livres réalisés pour l'évènement, ils diposent maintenant du savoir et ils ont le pouvoir de propager, voir de modifier ces même recettes.

Nous ne sommes pas éditeur, cependant beaucoup sur le salon ont demandé un tirage papier ; nous ne pouvons plus satisfaire ce genre de demande. Nous pouvons vous envoyer le fichier *.pdf (185 Ko) par courriel, faites nous en la demande. Vous pouvez consulter le livret en ligne en cliquant sur le lien ci dessous :

http://issuu.com/pigeon45000/docs/mangerlocal?e=1243589/30967339

 

L'hébergement en ligne n'est pas des plus écologiques, le fichier restera ainsi jusqu'à la fin de l'année 2015, pas plus. Vous trouverez dans les solderies, les rederies, les resourceries de très bons livres de cuisine pour 1€00 et sans les névroses modernes.

Edit :

Puisqu'il y a eu plusieurs demandes de téléchargement du fichier, le voici accessible pour une durée également limitée : Manger Local.pdf

26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 16:48

Un atelier « blog » (préparer un billet, le poster sur le blog de la décroissance) a eu lieu le samedi 25 avril 2015 à 16h00 à Orléans (chez Jan Peire) et l'idéal pour écrire un article est d'avoir quelque chose à partager.

Ainsi, cette rencontre-atelier fût aussi l'occasion de réaliser et de déguster un tofu ferme nature en précisant les petits détails et les astuces permettant la réussite de cette préparation culinaire.

 

La recette suivie est la suivante :

Fabriquer du tofu – cuisson lente

Ingrédients :

— 250 ml de soja jaune dépelliculé.

— 1 litre d’eau pour le trempage.

— 1,5 litre d’eau pour la fabrication du lait.

— 1 cuillère à café de nigari dilué dans un verre d’eau.

Accessoires :

— Faitout « cuisson lente ».

— Moule à tofu.

— Tissu (type mousseline).

Étapes :

1) Dans le faitout, faire gonfler toute une nuit le soja dans de l’eau.

2) Égoutter et rincer le soja. Le mettre à cuire avec 1,5 litre d'eau dans le faitout. Dès que la température monte, couper l’énergie (gaz, électricité) et laisser la cuisson se faire pendant 5 heures.

3) Mouliner les grains de soja avec le jus et remettre à cuire selon le principe précédent.

4) Filtrer les résidus de soja (appelés okara), le jus obtenu, environ 1 litre, est couramment appelé « lait de soja ».

5) Mettre à chauffer le jus de soja sans oublier de remuer. Dès la première bulle d’ébullition, couper l’énergie. Ajouter le nigari et remuer une minute environ (le jus va cailler. Le cas échéant, rajouter une cuillère a café supplémentaire de nigari).

6) Dans le moule (un contenant à faisselle par exemple) déposer le tissu. Verser le caillé. Presser avec un poids sur le tofu emmailloté et couvert du couvercle.

7) Laisser au repos 1 heure au minimum.

8) Rincer le bloc de tofu ou sous le jet léger du robinet, ou dans un bol d’eau.

9) Le tofu se conserve dans un récipient d’eau froide environ une semaine au réfrigérateur (il faut changer l’eau tous les jours). Le mieux est de le consommer très rapidement.

10) Bon appétit.

 

 

Notes :

— Le nigari est, au Japon, le nom traditionnel donné au chlorure de magnésium. Présenté sous forme de poudre blanche ou de cristaux, il sert de coagulant pour la préparation du tofu. Il peut être acheté dans une boutique bio.

— Le tofu est végan, sans gluten, peut se manger froid.

— Une durée d’égouttage plus longue augmente la fermeté du tofu.

— Le résidu des grains, l’okara, peut être utilisé en remplacement de la farine dans certains gâteaux, il peut être fricassé avec des pommes de terre par exemple.

 

 

Les étapes 1 à 4 ont été réalisées par Jan Peire à partir du 23 avril et les étapes 5 à 8 l'ont été durant l'atelier.

Afin de préparer soi-même son tofu nature de façon un peu plus rapide, il suffit d'utiliser une boisson végétale au soja (1 litre) et de suivre les étapes 5 à 8.

Le résultat de cette seconde préparation sera un tofu ferme et un emballage vide. Ce dernier pourra néanmoins être ré-utilisé temporairement après une transformation en porte-monnaie par exemple.

Lors de notre atelier nous avons effectivement recyclé un emballage-déchet. L'explication du pliage de la boîte ne sera pas détaillée ici mais pour les personnes intéressées, il suffit de retrouver l'ADC lors de ses réunions mensuelles et de ses actions.

Ce billet est le résultat de l'atelier et de sa mise en pratique.

 

16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 12:52

Fêtes ou pas fêtes, voici quelques délices 100% végétaux faciles à préparer et à déguster seul ou à plusieurs (peut-être lors de la réunion de fin d'année de l'ADC :-) ).

Muffins au chocolat
Il s'agit d'une adaptation des recettes proposées par "Valérie." sur le forum de "Veglorraine" (cf. http://www.veglorraine.forumactif.com). Encore merci à elle, nous nous régalons à chaque fois. :-D

Pour 6 muffins standard  :

- 100g de farine de riz (donc sans gluten)
- 200g de purée de pommes ("faite maison", l'explication précise se trouve ci-dessous)
- 100g de chocolat noir dessert râpé
- 50g de sucre intégral
- 1 sachet de levure chimique
- sel
(- facultatif : Quelques gouttes d'extrait de citron  ou autre arôme)

 

Préparation de la purée de pommes :

+Les pommes, coupées en morceaux plus ou moins gros, sont cuites à l'étouffée avec un peu d'eau (pas de sucre).
+Réduire en purée avec un moulinet mécanique ou un mixeur plongeant.
+Et pour finir, peser pour obtenir la quantité exacte nécessaire à la préparation de cette recette.
L'ajout au mélange des autres ingrédients peut se faire sans attendre le refroidissement complet.

+Peser et mélanger tous les ingrédients avec une fourchette ou un fouet.
+Remplir les moules en métal recouverts avec des papiers de cuisson pour muffins.

+Faire cuire au four pré-chauffé environ 20 minutes à 180°C.

 

Délices aux fruits secs avec de la pâte de dattes
Créés pour l'une des journées végétariennes du Festival de Cinéma de Douarnenez 2012 (cf. http://www.festival-douarnenez.com) par Andrée, Fabien, Isabelle et Marjorie et préparés à nouveau en 2013.

- 500g de pâte de dattes
- 2 cuillères à soupe de sirop d'agave (ou autre sirop)
- poudre d'amandes
- poudre de noisettes (à doser plus fortement si l'on n'apprécie pas le goût des dattes)
- noix de coco râpée finement (ou autre poudre de fruits secs ou encore chocolat noir râpé)

 

+Mélanger le bloc de pâte de dattes avec le sirop d'agave.
+Ajouter les poudres d'amandes et de noisettes en fonction de vos goûts tout en mélangeant bien la pâte avec les doigts.
+Confectionner des boules plus ou moins grosses en fonction du temps disponible et de vos envies en prenant une partie de la pâte dattes-amandes-noisettes dans la main et en la faisant rouler entre les paumes des mains.
+Puis faire rouler les boulettes dans la noix de coco pour les recouvrir complètement.

Il est également possible de faire des cubes ou d'autres formes. Toutes les variantes sont possibles avec différentes pâtes de fruits, poudres ou petits morceaux de fruits secs pour l'intérieur et l'extérieur.
Voici celle d'Agnès : remplacer les poudres d'amandes et de noisettes par du cacao et de la poudre de caroube et remplacer la noix de coco par du chocolat râpé ou du cacao cru.

Ces délices ont été inspirés par une recette de tartelette à l'avocat présente dans le livre de Belda Sisso « Les graines germées ». En effet, la pâte obtenue peut servir d'abaisse pour des tartelettes aux fruits, au chocolat, etc. Pour ce faire, il suffit de créer les formes avec des moules à tartelettes ou des emportes-pièces.

 

Délices abricots-coco

- 250g de pâte d'abricots
- poudre de noix de coco rapée finement (de préférence)

 

+Recouvrir le bloc de pâte de noix de coco sur toutes les faces.
+Couper en cubes plus ou moins gros selon les envies et le temps disponible.
+Puis recouvrir les côtés des cubes qui sont encore vierges.

Une idée : faire des brochettes en alternant des morceaux de fruits de saison et des différents délices aux fruits secs.

Il y a d'autres recettes végétales ici (fichier *.pdf) et dans quelques billets sur le jouèb de l'ADC.

17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 12:17

Ainsi font les décroissants, sans tambour, sans trompette, un dimanche matin, avec plantoir et salopette,

Rendez-vous était pris pour habiller avant l’automne une friche et comme St Martin fit de son manteau, nous partageâmes quelques plants.

Partager c'est aussi s'enrichir d'un peu de l'autre, présentement, il nous faudra attendre quelques saisons pour en cueillir les fruits.

Espérons que les fraisiers sauvages résistent mieux à faire le mur que les quelques plantes grasses domestiquées ; au framboisier, il ne lui reste qu'a être à la hauteur de sa frondeuse réputation :

 

[...] Prenez le framboisier, qui semble le chef de file de ces rusés. Rigide et souple à la fois, avec des feuilles argentées sur le revers qui jettent un éclair lorsque le vent les rabat, le framboisier attire l'attention sur son fruit, ce comble d'innocence parfumée, de pudeur rougissante, et, tandis que vous soulevez les feuilles pour trouver encore des perles rouges, le framboisier, lui, fait des plants. Comme beaucoup d'autres végétaux, ses intentions sont féroces : annihiler les autres, occuper tout le terrain. Il y a du guerrier parthe chez lui. Tout en muscle, moche mais invulnérable, il avance comme s'il tirait des flèches. Même malade, la feuille rouillée, un peu édentée, il persévère. [...]

 

Dominique Louise Pélegrin « Stratégies de la framboise – Aventures potagères »

21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 13:26

... Alors j’le prends !

Ainsi vont les réponses lors de notre action-distribution de « bon de non-achat », bon gratuit, ce qui semblait faire plaisir en cette période de surconsommation.


« Faites l'amour pas les magasins »nonachat.JPG


  Ces bons, du temps de l’échange, bref souvent, se laissent retourner et donnent ainsi à voir quelques uns de ces petits slogans que nous aimons par-dessus tout. Ces phrases chocs, ces mots obus interpellent, font réagir et il faut bien le reconnaitre, parfois nous attirent de la sympathie. Pas suffisamment cependant pour aller jusqu’à témoigner d’un « moment de Noël marquant », bon ou mauvais, racontez nous !


« Lire plus pour penser plus »


Déguisés en chalet, nous intriguons : « vous êtes une secte ? » Promouvoir le non achat, vanter le don et ainsi faire réfléchir sur le sens de la fête, sur l’injonction au bonheur conforme, aux ordres, automatisé et régulé par carte bancaire.


« Le seul, le vrai, l’unique voyage, c’est de changer de regard »


Parler de don, du faire soi-même amène un témoignage émouvant sur une maison de poupée réalisée en carton par la grande sœur.


« La vie est trop courte pour que l’on soit pressé »


Bonheur automatique, urgence à le satisfaire. Une dame refuse « le bon », puis le prend, revient, se renseigne.
Malgré le froid, les chalets ne sont pas chauffés, nous tiendrons deux bonnes heures. Le temps de voir passer la fanfare du Secours Populaire, celle des Père-Noëls verts. Face à la crise, au moment du grand débordement, une action caritative parmi d’autre.


  rep19122011

 

La République du centre (édition du 19 décembre 2011)
 

15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 00:00

 

Un petit billet en forme de conclusion de l'opération « manger local ».


Autant le dire de suite, la barre n'avait pas été placée très haute, donc il n'y a pas eu de dispersion d'énergie importante. Un peu au début par volonté de trouver une formule de calcul du nombre de kilomètres parcourus, ce avant d'abandonner très vite en me découvrant locavore pour plus de 95% de mon alimentation. Les 5% sont les épices et l'huile d'olive.

La barre n'était pas placée haute pour un végétarien écoutant radio-france et à bicyclette.

Végétarien : de fait, il est plus facile pour un végétarien de passer au marché faire ses courses que pour un omnivore sortir du supermarché sans nutricides° sous plastiques.

Les marchés de l'Agglo d'Orléans fournissent toute l'année des produits frais. Les maraîchers locaux proposent toutes formes de légumes ou fruits, certains bio, d'autres non, certains proposent des espèces rustiques ou rares. Les produits sont très souvent moins chers que dans les supermarchés (1,30 € le kilo de carottes rustique, prix constant de novembre à mars, contre 1,60 variable dans un super-discounter). C'est à vous d'aller les rencontrer, vous renseigner, retrouver le goût, comparer... C'est aussi à vous d'être réfléchi et de ne pas vouloir manger des cerises en janvier.


Trois autres circuits de distribution existent sur l'Agglo. Ce sont les AMAP, les Jardins de Cocagne et les Paniers du val de Loire. Chacune de ces alternatives au marché a une philosophie différente. Contactez-les via les sites internet liés.

 

Radio-france : la radio est une très bonne alternative à la propagande télévisuelle qui modèle insidieusement notre vision du monde. Le groupe radio-france est un service public pas pollué de trop par la propagande. Voici trois liens vers des émissions qui très souvent parlent de décroissance ou dont le sujet principal est l'environnement au sens large.

La bicyclette : Faire ses courses à vélo ou à pied, c'est s'organiser pour ne pas se charger inutilement, contrairement aux coureurs qui font des courses pour certains chargés dangereusement.


Être le moteur de son déplacement est le moyen idéal pour privilégier le circuit court, il est un des plus faibles consommateurs d'énergie.


Très vite on jette la liste des courses « à faire » au bénéfice des achats de saisons que l'on s'apprendra à cuisiner avec un livre de recette adéquat. En faisant les courses régulièrement, le problème de conservation ne se pose guère plus ; plus que tout, c'est celui des conservateurs dans le lot de 48 yaourts. Préparer ses yaourts prend 10 minutes, plus une nuit pour qu'ils se fassent. Voilà une charge en moins et autant d'emballage.

 

Cuisiner est le point le plus délicat soulevé lors des échanges effectués autour du challenge. Les questions variaient de « les légumes c'est austère ! » à « quoi faire avec les légumes racines d'hiver ? ». J'ai donné au long de l'année différentes recettes¹ pour tenter de faire aimer la cuisine, simple, populaire, sans complication inutile car cuisiner soi-même est la condition sine-qua-non pour la maîtrise de son assiette et des conséquences que se nourrir induit.

Cuisiner soi-même entraîne aussi une meilleure gestion de son temps. Combien de temps passé en bouchon, attente-à-la-caisse, énervement au volant pour une pizza surgelée² ? Préparer un levain prend 10 minutes, il lui faut une nuit minimum pour lever et 20 minutes pour le cuire avec une compote de pomme, 50 minutes avec des pommes de terre.

 

Je terminerai ce billet de conclusion pour vous inciter à faire de même, faire votre propre challenge : cette année on ne mange plus qu'un plat de viande par semaine, les jours pairs sont pour les légumes verts ou encore plus de boissons industrielles pendant un an... C'est une bonne occasion de vider les placards, réfléchir au pourquoi certains aliments sont là, imaginer s'en passer ou peut-être les intégrer de nouveau mais sous une forme différente. J'ai conscience que l'opération était très facile pour un célibataire végétarien vélocyclopède mais ne mésestimez pas vos propres capacités de transformation, ni celle de votre entourage.

Nous sommes le 30 janvier lorsque j'écris ce billet, c'est encore le moment des bonnes résolutions.

 

Notes :

° pardonnez moi pour ce néologisme oxymorien.

¹ je suis en train de les compiler pour en faire un document lisible, revenez visiter ce cyber-carnet.

² il faudrait tenir compte des 1000 km environ que fait le yaourt avant d'arriver dans votre réfrigérateur, des x km que les différents aliments font entre le lieu de production, le lieu d'épluchage, le lieu de lavement, le lieu de préparation, le lieu de stockage, le supermarché et votre assiette. À 5 euros la pizza, vous penser payer qui ? Ou quoi ?

 

  • 'Na revirada lemosina (occitan) dau bilhet se pòt legir aquí
29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 13:00

Encore un compte rendu sous forme de carnet de recettes. En cette fin novembre, il y a encore des citrouilles sur le marché, après la soupe du dernier compte-rendu, voici une recette traditionnelle, légèrement modifiée pour la rendre polymorphe (l'originale est disponible en occitan ici).

Le milhasson (prononcez miyassou)
500 g de citrouille
1/2 litre de lait
2 œufs
200g de farine de châtaigne
100 g de farine blanche
150 g de sucre roux
1 pincée de sel

1/Faites cuire la citrouille à la vapeur pendant 20 minutes (ou dans une casserole d'eau).
2/Mélangez la citrouille, le lait, le sucre et la pincée de sel.
3/Dans un autre saladier, mélanger les farines et les œufs. Mettez ce mélange dans une grande poêle et ajouter y petit-à-petit le mélange lait-citrouille.
4/Faites cuire 20 minutes.

Vous pouvez y ajouter des raisins ou des pruneaux secs trempés 1 heures dans l'eau.

C'est un désert mais en remplaçant le lait par de l'eau, en jouant sur les quantités de farine vous aurez une sauce qui peut accompagner d'autre légume.

Vous pouvez remplacer la farine par des pommes de terre précuites en même temps que la citrouille. Écrasez le tout dans un saladier, ajoutez les 2 œufs, 50 g de beurre, du gruyère (ou du bleu, du roquefort), salez, poivrez et enfournez 20 minutes.

Le temps des premières gelées, et des premières neiges cette année, est aussi celui des nèfles et du gratte-cul, enfin blets. Les nèfles sont un fruit rustique injustement oubliée car, après les premières gelées, c'est un délice de fin de repas. Attention, c'est un fruit à noyaux. Elles se préparent en confiture avec une proportion de 3/4 de sucre du poids de pâte. C'est aussi un fruit qui peut être ajoutée aux compotes de poire ou de pomme.

Pour la confiture de gratte-cul, il y a plusieurs méthodes pour ôter les poils et les noyaux. En voici une, certes laborieuse, mais dont le résultat est à la hauteur de l'énergie mise en œuvre.
1/Nettoyez les baies en coupant l'extrémité noire, fendez la baie et nettoyez à la pointe du couteau les fruits.
2/Passez ensuite les baies sous l'eau, jet puissant et faites les cuire 20 minutes dans une casserole dont l'eau recouvre bien le fruit.
3/Égouttez les fruits, reversez l'eau.
4/Moulinez les fruits en rajoutant un peu de l'eau réservée, ce, suivant la consistance désirée.
5/Mélangez ensuite la pâte obtenue au sucre (3/4 du poids de pâte obtenue)et faites cuire 10 minutes avant de mettre en pots.

Le sirop de gratte-cul, lui, se prépare en faisant cuire 700 g de fruits (nettoyés, lavés et coupés aux deux extrémités) dans 1,5 litre d'eau.

1/Faites bouillir 1/2 heure.
2/Filtrez et ajoutez le sucre (1 volume pour 1/2 volume « d'eau »)
3/Faites bouillir en mélangeant bien pendant 40 minutes.
4/Versez dans une bouteille (75 cl) et attendez un mois, un mois et demi, pour consommer ce sirop, dilué dans de l'eau.

Les baies de gratte-cul peuvent être bouillies 1/2 heure (10 baies pour 1 litre) avec une cuillère à soupe de vinaigre de cidre. À consommer le matin, en préparant un litre, vous en avez pour 2 ou 3 jours.

C'est le retour des choux-raves, légume qui pousse sur la terre et non pas sous. Après l'avoir épluché, il se consomme blanchi, coupé en tranche, en salade ou en sauce avec une sauce blanche.
Une fois épluché, vous pouvez aussi le râper finement et le mélanger à une sauce vinaigre de cidre-huile d'olive. Ajoutez quelques noix, noisettes, une pomme, une poire...

C'est aussi le retour des racines d'héliantis, ce cousin germain du topinambour, bien plus facile à nettoyer, à préparer : rissolé, en gratin, en purée...

 


Je termine là ce billet, le dernier avant le bilan de fin d'année, en vous invitant à vous procurer BIOCONTACt n°208 de décembre 2010 disponible gratuitement dans les magasins bio. Je n'ai pas plus de sympathie que cela pour une brochure où toutes les 3 pages il y a une nouvelle pathologie à soigner, détoxifier, drainer... avec le marchand qui à LE remède. Mais, il y a un dossier d'Eva-Claire Pasquier où sont données des recettes faciles et végétaliennes pour les fêtes, elle aussi à un livre à vendre, enfin, voici l'adresse de son blog.

1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 13:00

 

[…] Il automne, il automne,

Il automne des pommes rouges,

Sur des cahiers d'écoliers,

Il automne des châtaignes,

Aux poches de leur tablier, […]

 

Barbara

 

L'automne, là où les feuilles tombent, là où poussent les champignons, les citrouilles, les poires, les châtaignes, c'est aussi le début des légumes racines. La cuisine est une affaire de saveurs, ou très simples, ou  rendues complexes par association de sucré-salé, voire de sucré-poivré ; la nature, elle, est une affaire de cycle et celui des légumes commence à rejoindre le commencement de ce « challenge ». Ce billet, comme le prochain, avant de tirer une conclusion de l'expérience, ne donne que des recettes de cuisines, des trucs.

 

Confiture de citrouille :

-500 g de citrouille (évidée, pelée et coupée en morceaux)

-150 g de miel (ou 200 g de sucre)

-1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre

(En options, car hors « eat local challenge » : 2-3 g de cannelle, 2 tours de moulin à poivre, quelques graines de cardamome, 2 cuillères à soupe de cognac...)

 

Dans une bassine, versez et mélangez le tout (sauf l'alcool), laissez le cuire à feux doux pendant 50 minutes.

Mélangez de nouveau (passez éventuellement au moulin). Versez l'alcool s'il y a lieu, mélangez une dernière fois.


Versez la brûlante dans des pots préalablement nettoyés. Fermez les pots et retournez-les immédiatement pendant une journée. N'oubliez pas de marquer sur une étiquette la nature de la confiture et la date.

 

Soupe à la citrouille :

-400 ml d'eau

-300 g de potiron (vidé, pelé, coupé en lamelles)

-1 gousse d'ail (pelée, dégermée et hachée)

-1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre

-1 pincée de sel

-1 tour de moulin à poivre

-200 ml de lait.

 

Dans une casserole, faites chauffer l'eau et le vinaigre, portez à ébullition. Ajoutez le potiron et l'ail, puis le sel, le poivre, le lait. Laissez frémir 20 minutes, jusqu'à ce que le potiron soit tendre.

 

Servez chaud.

 

Les végétaliens remplaceront avec bonheur le lait par un « lait » de farine :

Dans un grand bol, mélangez 20/25 g de farine de châtaigne par exemple à 400 ml d'eau froide. Mélangez bien et ajoutez ce « lait » en lieu et place du lait dans la recette précédente.

 

 

En plus de la confiture de citrouille, voici une confiture de poire :

-1 kg de poire (Beurré Hardy, Louise bonne, épine du mas...)

-500 g de sucre (moins ou plus suivant la maturité et la variété de la poire)

 

Lavez, épluchez et égouttez les poires. Ôtez le centre (pépin).

Coupez en petits morceaux et mettez avec le sucre dans une grande casserole. Mélangez.

Laissez le fruit « prendre » le sucre pendant 24h00.


Portez le mélange à ébullition puis laissez cuire 15 minutes à feux doux.


Versez la, brûlante, dans des pots préalablement nettoyés. Fermez les pots et retournez-les immédiatement pendant une journée. N'oubliez pas de marquer sur une étiquette la nature de la confiture et la date.

 

Vous pouvez ajouter des noix grillées sur le dessus de cette confiture.

 

Épinards à la poire :

-200 g de feuilles d'épinard

-180 g de poires (conférence, Beurré Hardy)

-2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre

-2 cuillères à soupe d'huile d'olive

-Sel, poivre

 

Épluchez et lavez les épinards. Coupez-les en lamelles.

Épluchez les poires, coupez les en petits dés. Baignez-les de vinaigre pour éviter leur noircissement.

Mélangez les poires et les épinards dans un saladier, ajoutez l'huile, le sel, le poivre.

 

Vous pouvez ajouter des noix grillées, des noisettes ou des champignons.

 

Pour les recettes de légumes racines (panais, raves, carottes…) je vous invite à lire de nouveau les premiers billets ici ). Pour conclure ce billet, voici la recette de la confiture de châtaigne :

-1 kg de châtaigne blanchie

-750 g de sucre

-180 ml d'eau

-1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre

 

Pour blanchir les châtaignes, voici deux méthodes, une traditionnelle, l'autre adaptée à la vie moderne.

1ère méthode. Les « boiradors (photographies)» dans la marmite. Les châtaignes pelées sont mises dans une marmites avec de l'eau bouillante et vous tournez les « boiradors (petit film)» jusqu'à ce que les châtaignes soient « blanches ».

2ème méthode. Mettez les châtaignes pelées dans une casserole d'eau bouillante pendant 5 minutes. Ôtez-les avec une écumoire et frottez-les dans un linge pour enlever les petites peaux.

 

Dans une casserole, faites cuire pendant 10 minutes, les châtaignes ainsi blanchies.


Ajoutez le sucre et la cuillère de vinaigre de cidre et laissez cuire sans faire bouillir, 25 minutes.

Passez au moulin à légumes, grille fine en ajoutant de l'eau de cuisson. Remettre sur le feu, doux, 10 minutes. Remuez en permanence.


Mettre dans des pots préalablement nettoyés. Fermez les pots et retournez-les immédiatement pendant une journée. N'oubliez pas de marquer sur une étiquette la nature de la confiture et la date.

21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 11:30

L'automne est de retour et dans son sillage, traîne à nouveau le compte-rendu de l'action « manger local ». Non pas que l'été fut occupé à ingurgiter des cochonneries mais il y a une vie au delà de l'écran de l'ordinateur, d'autant plus que vous aviez certainement autre chose à faire que de me lire vous dire de manger des melons, des cerises ou de la salade.

 

Pour le plaisir de vous raconter un peu ma vie palpitante de ménager de 40 ans, j'ai déménagé, et, je ne suis pas encore pourvu de four, donc coup-sec, voici comment faire une « sorte de pizza rapide » dans une grande poêle :

 

Pâte à « pizza » rapide :

- 75 ml de lait

- 1 œuf

- 150 g de farine

- 10 ml d'huile

- 1/2 sachet de levure chimique

- 50 g de gruyère

- du sel, du poivre, beurre.

 

Mélangez tous les ingrédients ensemble dans un saladier. Faites chauffer une poêle et versez dedans la pâte. Ajoutez la garniture avant de faire cuire 15 minutes en baissant le feu.


La garniture peut-être des graines germées (oui, elles perdent une partie de leur valeur nutritives, mais je donne des recettes de cuisine, pas des cours de diététique), des tomates en rondelles, des tomates cerises, des haricots verts cuits à la vapeur, des rondelles de courgette...

 

Les courgettes, parlons en, cette année, elles ont donnée, voici donc quelques variations sur la thématique :

- coupées en lamelle avec un économe, arrosées d'un filet de vinaigre de cidre et mises à dégorger 2 heures environ. Les servir accompagnées de morceaux de fromage sec (c'est sublime avec du parmesan, mais ce n'est pas véritablement un fromage local).

- cuites à la vapeur accompagnées d'une vinaigrette à l'échalote.

- en soupe que vous pouvez sans problème congeler pour l'hiver.

- en confiture avec du fenouil.

 

Les courgettes rondes peuvent servir pour une entrée très simple :

Faites cuire à la vapeur 15 minutes 4 grosses courgettes rondes dont le chapeau a été découpé (ou plongez les entières dans une casserole d'eau bouillante et salée, 10 minutes environ. Ne les faites pas éclater. Découpez le chapeau après).

Une fois cuites, évidez les courgettes plus ou moins grossièrement. Réservez la chair et les graines ôtées.


Préparez une sauce béchamelle :

- 40g de farine

- 50g de beurre

- 100 ml d'eau

- un peu moins d'un demi-litre de lait

- sel, poivre

 

Délayez la farine avec l'eau froide pendant que le lait est mis à chauffer. Avant qu'il arrive à ébullition, versez la préparation de farine diluée, tout en tournant. Salez, poivrez et laissez réduire jusqu'à avoir la consistance voulue. Le beurre est ajouté à la fin, par petits morceaux.

 

Cette sauce béchamelle sera mélangée à la chair évidée et les courgettes seront garnies avec. Mettez du fromage suivant votre idée avant de remettre le chapeau et d'enfourner 10 minutes, th 5.

 

Les végétaliens feront une sauce blanche en remplaçant le lait par l'eau et en n'utilisant pas le beurre, comme c'est un peu moins fin, poivrez d'avantage.

 

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Pour finir ce premier billet de rentrée, un conseil lecture « poétique » :

 

Joseph Delteil, la cuisine paléolithique.

 

Ce n'est pas un livre de cuisine comme les autres. Quatorze recettes seulement avec des proportions lapidaires (face aux deux-milles-soixante-neuf recettes d'une rare précision d'un Ginette Mathiot), juste de quoi faire la semaine, et alors ?

C'est une invitation à trouver de nouveau le goût des aliments, se chambouler les sens avec simplicité sans ascétisme, c'est un jeu de mot amenant la saveur, l'eau à la bouche. L'auteur défini son livre comme un précis de cuisine brute au même titre qu'il existe de l'art brut.

 

[...] À la Lucie :     

Prendre des tomates bien rondes, les peler, et les mettre à la cocotte, sur feu modéré. Laisser cuire à demi, mais ni plus ni moins, là est l'art : il faut que le cœur de la tomate soit encore cru, dans sa peau toute roussie. Les joues en feu et le cœur frais. À la fin, une bonne persillade à l'ail. Servez, et versez tout le jus par-dessus. Ça me rappelle Scheherazade.

[...]

18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 11:00

Suite à l'atelier végétarien, un petit « topo » sur la conservation des légumes, ceux du potager si possible, mais aussi ceux, de saison, des étals des marchés.


Voici quelques recettes de bases de la conservation dans des bocaux avec caoutchouc, sans stérélisation. N'oubliez pas de noter sur vos bocaux ce qu'il y a dedans et la date de préparation.


Légumes au vinaigre – recette générique

-500 g de jeunes carottes

-200 g de haricots verts

-1 poivron jaune et 1 vert

-1 botte de petits oignons frais

-1 litre de vinaigre d’alcool blanc

-2 gousses d’ail, sel,


Pelez les carottes, les poivrons et coupez les en lamelles (pour égrener les poivrons, appuyez sur la queue fortement de manière à la faire entrer dans le poivron, ensuite, retirer là, les graines vont suivre). Équeutez les haricots, équeutez les oignons après les avoir pelés.

Blanchissez les légumes en les plongeant, par petits paquets, 3 minutes dans de l'eau salée bouillante. Refroidissez les aussitôt sous un filet d'eau froide, égouttez et séchez les.

Disposez les dans les bocaux, après avoir mis une ail pelée et coupée en deux au fond, en mélangeant poivrons, carottes, haricots, oignons et recouvrez entièrement de vinaigre bouillant.


Poser les bocaux 1 mois dans un endroit frais et à l'abri de la lumière. Conservation, 4 mois. Une fois ouvert le bocal doit se manger rapidement.


Ceci est un exemple. Vous pouvez composer vos propres mélanges, ou préparer des conserves « monolégumiques » de carottes, haricots, tomates, cornichons...


Cerises au vinaigre

-1 kg de cerises (bigarreaux ou cerises acides)

-70 cl de vinaigre de vin

-500 g de sucre en poudres

-2 feuilles de lauriers, 2 clous de girofle, ½ bâton de cannelle.


N'équeutez pas les cerises, lavez les et séchez les. Coupez les queues à 1 cm environ.

Répartissez les dans les deux bocaux, pas à plus de 3 cm du bord.

Faites bouillir 3 minutes le vinaigre, dans lequel se trouvent le sucre, le laurier, les clous de girofle, la cannelle. Laissez refroidir et filtrez.

Versez le vinaigre sur les cerises et fermez les bocaux.


Poser les bocaux 2 mois dans un endroit frais et à l'abri de la lumière. Conservation, 8 mois. Une fois ouvert le bocal doit se manger rapidement.


Ces cerises s'utilisent comme des cornichons.


Haricots (sucre_oignon)

-450 g de haricots verts équeutés

-1 cuillère à soupe de gros sel

-350 g de gros oignons finement émincés

-45 cl de vinaigre blanc

-350 g de sucre brun clair


Faites mijoter les oignons dans 150 ml de vinaigre pendant 15 minutes (jusqu'à ce qu'ils soient tendres).

Faites blanchir les haricots 5 minutes dans de l'eau bouillante salée, égouttez les avant de les ajouter aux oignons cuits, laisser mijoter 10 minutes.

Ajoutez le sucre et mélangez jusqu'à ce qu'il soit dissous, laissez mijoter 15 minutes de plus en ajoutant le restant de vinaigre. Laissez mijoter encore 15 minutes.

Répartissez les légumes et le liquide dans des bocaux (avec caoutchouc), chassez l'air en les faisant tourner. Fermez et laissez refroidir.


Poser les bocaux 1 mois dans un endroit frais et à l'abri de la lumière. Conservation, 6 mois. Une fois ouvert le bocal doit se manger rapidement.

 

Autre méthodes de conservation, le séchage. À l'air libre, c'est l'idéal pour les plantes, leur valeur n'est pas perdue par un séchage au four (trop long ou trop fort). C'est ainsi, locavorisme oblige, que le thé a été remplacé le matin par des feuilles de ronces ou d'églantier, le soir par des feuilles d'aubépines. On sèche aussi à l'air libre, la menthe, le tilleul, la verveine...


Au séchoir électrique on peu aussi sécher les tomates, pour ensuite les conserver dans de l'huile.


Tomates séchées à l'huile

-1,5 kg de tomates cerises (ou d'olivettes), fermes mais mûres

-4 gousses d'ail

-2 cuillères à café de sel mélangées à 1 cuillère à café de sucre

-des branches de thym, de l'huile d'olive


Ébouillantez et pelez les tomates avant de les couper en 4. Essayez de les épépiner un peu. Laissez les bien s'égoutter. Deux méthodes de séchage :

 

Au four : recouvrez une plaque du four de papier sulfurisé, répartissez la moitié du mélange sel-sucre, disposez les tomates en rang d'oignon, parsemez d'ail (pelée et émincé), de thym effeuillé, l'autre moitié du mélange sel-sucre. Arrosez d'huile d'olive avent d'enfourner 4 heures environ (th 3) Les tomates doivent être sèches mais encore souple. Laissez refroidir.


Au séchoir électrique : sur les différents plateaux, répartissez les tomates roulées dans le mélanges sel-sucre, aillez et saupoudrez de thym. Suivant le modèle de votre séchoir (consulter la notice) faites sécher environ 5 heures.

 

Disposez les tomates séchées dans les bocaux jusqu'au trois quart, en tassant légèrement. Recouvrez d'huiles d'olives, fermez hermétiquement.


Poser les bocaux 10 jours dans un endroit frais et à l'abri de la lumière. Conservation, 2 mois.

 

Idéal pour une pizza, une salade.

 

Poivrons grillés à l'huile

-1kg de poivrons

-1 l de vinaigre de vin blanc

-2 cuillères à soupe de graine de cumin

-de l'huile d'olive


Lavez et essuyez les poivrons, disposez sur une grille dans le bas du four. Enfournez th8 pendant un quart d'heure maximum, retournez les toutes les cinq minutes. La peau cloque et noircit.

Pelez les, coupez les en quatre puis égrenez les (ôtez même la partie blanche).

Faites bouillir du vinaigre et plongez y les poivrons 2 minutes. Égouttez les, voir « épongez » les.

Rangez les dans les bocaux, saupoudrez de graines de cumin et recouvrez d'huile d'olive.

 

Fermez les bocaux, gardez 3 semaines à l'abri de la lumière. Conservation 3 mois.


Fromage à l'huile

-4 ou 5 fromages de chèvre un peu secs (ou un gros que vous couperez en quartier)

-Des brins de thym, du laurier, des grains de poivres, de l'ail

-De l'huile d'olive

 

Coupez les fromages de chèvres en deux dans le sens horizontal (ou en 4 suivant sa taille).

Disposez une gousse d'ail pelée et coupée en deux au fond du bocal, puis les morceau de fromages en alternant fromages, laurier, thym, grains de poivre.

Couvrez d'huile d'olive.

 

Laissez macérer 10 jours, se conserve ensuite 1 mois au réfrigérateur.

Vous pouvez aussi mettre des petits piments (c'est pas très local mais les épices ont, dès le début, été mises de coté du challenge), de la coriande...

 

Pour terminer ce compte rendu sous la forme de recettes de cuisine, n'oubliez pas que les légumes, cruts, cuits blanchis, sautés se dégustent sans retenus sur les galettes de blé noir.

Pour satisfaire un petit désir d'exotisme mais aussi de simplicité, les « sushi » végétariens, ou :

roulés de légumes (pour 4 personnes) :

-150 g de blé (ou autre : lentille, orge...)

- 16 feuilles d'épinards (ou des grosses feuilles d'ortie mais les roulés seront plus petits)

- 4 feuilles de Kombu (c'est une algue en lanière, elle vient de Bretagne)

-4 cuillères à soupe d'huile (olive, courge, noisette...), 2 cuillères à soupe de vinaigre

-des graines germées (pour la décoration : luzerne, radis...)

-du sel, du poivre, une grosse pincée de sucre

Faire cuire le blé avec les algues dans de l'eau. Egouttez, étalez dans une assiette pour faire refroidir.

Blanchissez les feuilles d'épinards.

Mélangez le blé, les algues, l'huile, le sel, le poivre, le sucre.

Posez une feuille d'épinard (ou deux en quinconce) sur le plan de travail, déposez de la garniture et roulez le tout bien serré (le cas échéant, piquez avec un cure-dent pour faire tenir le roulé). Décorez avec les graines germées.